Interview du Pr Gilbert Deray : Bilan sur le bon usage du médicament

Gilbert DERAY a deux passions, le rein et le médicament depuis toujours. Il a dévoré les dossiers d’AMM, téléphoné aux laboratoires pour exiger leurs pharmacocinétiques, les a interpellés sur leurs études chez l’insuffisant rénal en vous expliquant qu’avec tel ou tel médicament vous alliez avoir des problèmes. Il n’a épargné aucune pathologie en infectiologie, rhumatologie, cancérologie, hépatologie, transplantation, gériatrie, réanimation etc. …l’essentiel était d’analyser les données, de raisonner et de transmettre impérativement aux médecins, experts, sociétés savantes et toute la communauté médicale et pharmacienne.

Gare au proto !

Gare au proto !

Le cas clinique proposé par Vincent Davy dans le numéro de décembre de La Lettre du Neurologue (edimark.fr) est intéressant à plus d’un titre. Il illustre tout d’abord la nécessité d’envisager systématiquement – et en particulier chez un sujet jeune – l’hypothèse d’une intoxication au protoxyde d’azote dans le contexte d’un tableau neurologique périphérique ataxique et déficitaire d’installation aiguë, classiquement évocateur d’un syndrome de Guillain-Barré.

Vaccination contre les HPV : quoi de neuf en 2021 ?

Vaccination contre les HPV : quoi de neuf en 2021 ?

  • Le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV) est pris en charge par l’Assurance maladie pour les garçons de 11 à 14 ans depuis le 1er janvier 2021.
  • Le vaccin contre les HPV réduit de près de 90 % le risque d’un cancer du col de l’utérus lorsqu’il est administré chez les jeunes femmes avant l’âge de 17 ans.
  • Le vaccin contre les HPV entraîne une immunité de groupe.
  • Fin 2020, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un grand plan stratégique pour éviter 5 millions de décès d’ici à 2050.
  • Il existe un intérêt à vacciner les individus déjà traités pour une maladie liée aux HPV.

Interview de Bernard DENIS et Pascale DAYNES de l’UFPP

L’UFPP vient de réaliser avec l’ANSM une Première vidéo pédagogique de grande qualité sur la prévention des risques liés à un usage inapproprié des médicaments, pour la première fois en co-construction entre patients et professionnels de santé. A visée grand public, cette vidéo peut être exploitée et visionnée dans nos univers professionnels et personnels.

Cet évènement est une opportunité pour interviewer Bernard Denis et Pascale Daynes, respectivement Président et Responsable de la formation et de la recherche au sein de l’UFPP, pour nous présenter cette association originale et très active qui lient des partenaires des pays francophones de tous continents et qui s’inscrit dans une logique de co-construction avec les soignants.

Goutte et hyperuricémie

Goutte et hyperuricémie

  • Dans la goutte, la stratégie de treat-to-target est aussi efficace avec l’allopurinol qu’avec le fébuxostat.
  • Une cible thérapeutique d’uricémie à 200 µmol/L ne permet pas de réduire davantage l’évolution ­structurale de la goutte érosive qu’une cible à 300 µmol/L.
  • Le tigulixostat est un inhibiteur non purinique de la xanthine oxydase efficace dans le traitement de l’hyperuricémie.
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