Recherche sur l’embryon humain : le point après la révision de la loi de bioéthique de 2021

  • La recherche sur l’embryon humain est autorisée mais reste limitée en raison de la rareté des embryons disponibles et de l’encadrement législatif restrictif.
  • Les embryons congelés issus de FIV et dépourvus de projet parental peuvent être conservés jusqu’à 5 ans et intégrer un projet de recherche.
  • Dans le cadre de la recherche, les technologies permettant l’édition de génome dans l’embryon humain sont dorénavant autorisées.
  • Dans le cadre de projets de recherche spécifiquement autorisés, la limite de culture in vitro des embryons humains a été prolongée de 7 à 14 jours.

Troubles du spectre autistique : des perturbateurs endocriniens à l’évolution nosographique

Une étude signalée par Michel Boublil confirme le rôle des perturbateurs endocriniens (PE) dans le développement cérébral [1]. Publiée dans la revue Science, elle comporte une enquête épidémiologique et un travail expérimental sur des modèles cellulaires et in vivo.

L’étude épidémiologique a été menée en Suède auprès d’une cohorte de 1 800 femmes enceintes, dont on a mesuré dans le sang et les urines la présence de différents produits chimiques (phtalates, bis­phénol A, composés perfluorés).

L’exposition in utero à ce mélange de PE, courants dans notre environnement, a été corrélée au développement du langage des enfants à l’âge de 30 mois, évalué selon le nombre de mots acquis à cet âge.

L'accès aux traitements pour tous de manière égalitaire restera-t-il la règle ?

L’accès aux traitements pour tous de manière égalitaire restera-t-il la règle ?

Le principe d’universalité de l’accès aux soins repose sur la conception moderne d’une protection sociale pour tous les citoyens, sans catégorisation d’âge, de moyens ou de comportements. Il repose sur le fait que la nation est solidaire avec tous tout au long de la vie, “du berceau à la tombe”.

Cependant, si l’État-providence est présenté comme animé par des principes de solidarité, de justice et d’égalité, il n’en demeure pas moins que la gestion des assurances sociales en général et de l’Assurance maladie en particulier nécessite une approche pragmatique : celle de sécuriser les risques et d’assurer la bonne gestion économique du système, pour sa survie, et donc pour le bien de tous.

Dans certaines pathologies, de nouveaux traitements ciblés individualisés coûtent entre 50 000 et 100 000 euros par an par patient, avec des coûts moyens de 150 000 à 300 000 euros par personne sur toute une durée de traitement.

Interactions médicamenteuses et anticoagulants chez le sujet âgé, en pratique de ville et à l’hôpital, une publication majeure

Professeur de Pharmacie au CHU de Rennes (PU-PH), responsable du secteur Pharmacotechnie et Oncopharmacie, du Laboratoire de Biopharmacie et Pharmacie Clinique et membre de l’unité IRSET INSERM U 1085 (Equipe 1 Xénobiotiques et barrières – XENOBAR), les travaux de recherche de Pascal Le Corre sont orientés dans le domaine de la pharmacocinétique des médicaments, plus précisément des passages transmembranaires et des transporteurs membranaires potentiellement impliqués dans des interactions médicamenteuses au niveau de l’absorption intestinale, de la distribution tissulaire ou de l’élimination hépatique et rénale.

Supplémentation en vitamine D et en calcium : les nouvelles recommandations

Supplementation vit D et Ca, nouvelles recommandations

Depuis les dernières recommandations concernant la supplémentation en vitamine D et en calcium, publiées en 2012 pour l’Europe et en 2013 pour la France, une augmentation à la fois des cas de rachitisme et de lithiase urinaire a été observée. De plus, des situations d’intoxication à la vitamine D ont été rapportées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en janvier 2021, à la suite de consommations inappropriées de compléments alimentaires contenant de la vitamine D.
Pour lutter contre ces déficits et excès délétères, la Société française de pédiatrie a émis de nouvelles recommandations sous l’impulsion des Prs Justine Bacchetta et Agnès Linglart, respectivement première et dernière signataires de l’article. Ces propositions ont été approuvées par les différentes sociétés savantes concernées (Société française de néonatologie, Société française d’endocrinologie et diabétologie pédiatrique, Société francophone de rhumatologie et de maladie inflammatoire pédiatrique, Société de néphrologie pédiatrique, Groupe francophone d’hépatologie-gastroentérologie et nutrition pédiatriques, Collège national des généralistes enseignants et Association française de pédiatrie ambulatoire).

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