Tribune ABUM 2020

Replay : Tribune 2020 du Bon Usage du Médicament : Questions et enseignements d’une crise sanitaire

Tribune 2020

Retrouvez les échanges de la Tribune 2020

Avec le contexte sanitaire exceptionnel de cette année, le bon usage du médicament est au cœur des préoccupations de tous les professionnels de santé. Il est donc essentiel pour nous de vous apporter un éclairage sur le bon usage du médicament dans le contexte actuel de crise sanitaire.

Médicaments dans une main

Interactions entre les médicaments anti-infectieux et les antitumoraux de thérapies ciblées orales

SOURCE : C. TRON | MÉDECINE ET ENFANCE septembre 2019

Les antitumoraux de thérapies ciblées orales sont substrats et, parfois, modulateurs du cytochrome P450 (CYP450) et de transporteurs, ce qui les implique dans de nombreuses interactions médicamenteuses (IAM).

Nombre d’antibiotiques, d’antiviraux et d’antifongiques sont modulateurs du CYP450 et peuvent donc faire varier les concentrations sanguines des antitumoraux ou être victimes de l’interaction de l’antitumoral avec leur propre pharmacocinétique.

Toxicité rénale des inhibiteurs des points de contrôle de l’auto-immunité

Toxicité rénale des inhibiteurs des points de contrôle de l’auto-immunité

SOURCE : Hassan Izzedine | CORRESPONDANCE EN ONC-UROLOGIE – janvier, févier, mars 2020 septembre 2019

L’inhibition du point de contrôle immunitaire a eu un succès clinique majeur en oncologie clinique et un impact sur le paradigme du trai- tement de nombreux cancers. Les indications de l’immunothérapie se sont progressivement étendues, y compris pour les traitements adjuvants. Les toxicités associées à l’immunothérapie sont bien décrites et peuvent toucher n’importe quel organe du corps humain. La toxicité rénale est multifocale.

laborantin qui examine une pipette

Les tests de diagnostic rapide du SARS-CoV-2 : quelle stratégie ?

SOURCE : Pr Robert Cohen et coauteurs | LA LETTRE DE L’INFECTIOLOGUE – Septembre, octobre 2020

Des tests de diagnostic rapide antigéniques du SARS-CoV-2 (TROD-SC-2) sont maintenant disponibles et accessibles chez les médecins, pharmaciens et infirmières. Ils vont même pouvoir justifier d’une cotation relativement avantageuse pour les soignants (2 C pour les médecins).

Décider selon les données de la science, y compris en période pandémique

SOURCE : Collectif – Conseil scientifique | COLLÈGE NATIONAL DES GÉNÉRALISTES ENSEIGNANTS – 3 novembre 2020

En mars 2020, lors de la première vague de l’épidémie liée au SARS-Cov-2, le conseil scientifique du CNGE a préconisé de ne pas traiter les patients atteints de Covid-19 par l’hydroxychloroquine et/ou l’azithromycine en l’absence de données probantes sur leur efficacité dans cette infection1. Depuis, plusieurs essais cliniques randomisés ont confirmé qu’ils n’apportaient pas de bénéfice clinique aux patients2,3. Au contraire, des effets indésirables potentiellement graves ont été mis en évidence, en particulier lors de l’association de ces deux médicaments4.

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