L’e-cigarette ou vape est l’outil le plus utilisé pour délivrer de la nicotine de qualité pharmaceutique de façon régulière dans la circulation sanguine. Il a été mesuré par l’équipe de N.L. Benowitz que 94 % de la nicotine du e-liquide vaporisée est délivrée à l’organisme via le poumon. L’efficience des patchs est plus proche de 30 % (les patchs qui annoncent délivrer 21 mg en contiennent 2 à 5 fois plus selon la marque. À titre d’exemple, un patch Niquitin® 21 mg/24 h contient 114 mg de nicotine). Une cigarette contient environ 12 mg de nicotine, mais elle n’en délivre que 1 à 2 mg, soit 15 % de la nicotine contenue, le reste de la nicotine partant dans l’environnement.
Les rhumatologues ont la chance d’avoir à leur disposition un important arsenal thérapeutique dans les rhumatismes inflammatoires et, à un moindre degré, dans l’ostéoporose.
On ne peut que s’en réjouir, mais il est compliqué d’expliquer simplement à un patient les différentes modalités d’un traitement sans le noyer d’informations. Pour autant, le médecin a le devoir de lui donner une information claire et donc au minimum de lui présenter les grandes lignes pouvant l’aider à choisir, dans les limites de l’arsenal qui peut convenir à son cas particulier, la solution qui lui convient le mieux.
La prise en charge de l’arrêt du tabac est un défi quotidien en soins premiers. Il impacte l’ensemble de l’activité de médecine générale. Au moment de la prise en charge de la varénicline par l’Assurance maladie en 2017, une étude qualitative a analysé les connaissances, représentations et pratiques des médecins généralistes de Gironde, concernant les thérapeutiques médicamenteuses du sevrage tabagique soumises à prescription médicale. Cette investigation a été poursuivie à travers un parcours coordonné ville-hôpital, permettant de familiariser les praticiens libéraux avec les modalités de l’accompagnement des patients vers le sevrage tabagique.
Le syndrome main-pied, également appelé érythrodysesthésie palmoplantaire ou érythème acral, est une toxicité cutanée relativement fréquente et spécifique de certains traitements anticancéreux. Cette atteinte des mains et des pieds peut retentir significativement sur la vie quotidienne des patients et rend nécessaire la mise en place d’un suivi particulier, assuré par des équipes pluridisciplinaires.