Rares sont les articles médicaux sur la prise en charge en milieu carcéral. L’article des Docteurs Didier TOUZEAU et Fadi MEROUEH sur les traitements des personnes détenues présentant un trouble de l’usage des opioïdes nous permet de découvrir l’évolution de la prise en charge thérapeutique en prison, avec les mêmes valeurs de Bon Usage du Médicament que pour tout autre patient, malgré la complexité fréquente des situations rencontrées.
Les rhumatologues ont la chance d’avoir à leur disposition un important arsenal thérapeutique dans les rhumatismes inflammatoires et, à un moindre degré, dans l’ostéoporose.
On ne peut que s’en réjouir, mais il est compliqué d’expliquer simplement à un patient les différentes modalités d’un traitement sans le noyer d’informations. Pour autant, le médecin a le devoir de lui donner une information claire et donc au minimum de lui présenter les grandes lignes pouvant l’aider à choisir, dans les limites de l’arsenal qui peut convenir à son cas particulier, la solution qui lui convient le mieux.
La prise en charge de l’arrêt du tabac est un défi quotidien en soins premiers. Il impacte l’ensemble de l’activité de médecine générale. Au moment de la prise en charge de la varénicline par l’Assurance maladie en 2017, une étude qualitative a analysé les connaissances, représentations et pratiques des médecins généralistes de Gironde, concernant les thérapeutiques médicamenteuses du sevrage tabagique soumises à prescription médicale. Cette investigation a été poursuivie à travers un parcours coordonné ville-hôpital, permettant de familiariser les praticiens libéraux avec les modalités de l’accompagnement des patients vers le sevrage tabagique.
Le syndrome main-pied, également appelé érythrodysesthésie palmoplantaire ou érythème acral, est une toxicité cutanée relativement fréquente et spécifique de certains traitements anticancéreux. Cette atteinte des mains et des pieds peut retentir significativement sur la vie quotidienne des patients et rend nécessaire la mise en place d’un suivi particulier, assuré par des équipes pluridisciplinaires.
Depuis que s’est imposé, il y a bientôt une trentaine d’années, le concept d’addiction pour supplanter celui de dépendance, les neurosciences ont pu approfondir la connaissance du cerveau qui nous oblige à une nouvelle approche au modèle de la maladie chronique récidivante sur lequel il s’appuie. Cette nouvelle approche, qui dépasse toute forme de dichotomie, permet d’ouvrir un dialogue fécond entre la psychologie et les sciences naturelles et de comprendre comment les drogues peuvent modifier nos comportements et notre personnalité.
H. Margaron : Psychiatre et psychothérapeute, ancien chef des services des dépendances pathologiques et des toxicomanies de la province de Livourne, expert auprès du ministère de la Santé à Rome, ancien professeur de psycho-pathologie à l’université de Pise.