SOURCE : Julien Hannebicque | Thèse 2017

Le vieillissement de la population combiné avec la progression de l’espérance de vie vont contribuer dans les prochaines années à l’accroissement inexorable du nombre de personnes âgées. En 2016 la France métropolitaine compte environ 6 millions de personnes âgées de plus de 75 ans, soit 9,3% (1). Selon les projections de l’Institut national statistique et des études économiques (INSEE), en 2040, en France, cette part démographique dès plus de 75 ans, devrait dépasser les 10 millions, soit 14,7% (2).

L’âge et la polypathologie conduisent à la polymédication, ce qui majore les risques de iatrogénie médicamenteuse et d’inobservance. L’impact sanitaire des évènements indésirables liés à la polymédication chez le sujet âgé, en fait une des priorités de santé publique en raison de leur gravité, et de leur fréquence.

L’amélioration de la prescription médicamenteuse chez le sujet âgé est un enjeu de santé publique. Comme en témoigne la Haute Autorité de Santé (HAS), par une publication récente sur l’amélioration de la qualité et de la sécurité des prescriptions de médicaments chez la personne âgée (4). La HAS a mis en place des recommandations concernant la prescription médicamenteuse chez les personnes âgées.

En vue de la visite de certification de 2010, le pôle de Gérontologie et le service de pharmacologie du CHRU de Lille avec l’appui de la délégation de la qualité des soins ont mis en place une évaluation des pratiques professionnelles (EPP) sur la prescription médicamenteuse chez les sujets âgés. Ce premier travail a permis de faire un état des lieux, et de mettre en évidence les pratiques à améliorer.

Une seconde étude reprenant la même méthode fera l’objet de ce travail de thèse. Ce dernier aura pour but d’évaluer la prescription médicamenteuse chez les personnes âgées au sein du CHRU de Lille au cours de ces dernières années.

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