Contraception hormonale combinée contenant des estrogènes bio-identiques : quels risques thromboemboliques veineux ?

  • Les évolutions les plus récentes de la contraception hormonale combinée (CHC) concernent l’utilisation d’estrogènes bio-identiques.
  • Le profil pharmacocinétique et pharmacodynamique des molécules d’estrogènes contenues dans les CHC explique leur impact sur les paramètres de la coagulation.
  • L’impact des CHC contenant des estrogènes bio-identiques sur les marqueurs intermédiaires du risque veineux semblerait plus favorable.
  • Si le risque de maladie veineuse thromboembolique (MVTE) des CHC contenant de l’estradiol semble équivalent à celui de la CHC contenant de l’éthinylestradiol et du lévonorgestrel, nous ne disposons pas pour l’instant d’étude épidémiologique évaluant la fréquence de la MTEV liée à l’utilisation de la CHC contenant de l’estétrol et de la drospirénone.
  • Il est nécessaire d’évaluer le risque de MTEV avant la prescription d’une CHC, quelle que soit sa composition, et lors de toute consultation de suivi.

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Comprendre les mécanismes d’interactions médicamenteuses pour mieux gérer la contraception

  • Prendre en compte le risque de diminution de l’efficacité contraceptive lié à une interaction médicamenteuse et ce quels que soient la voie d’administration et le type de molécules utilisées pour la contraception.
  • Attention aux médicaments qui diminuent l’absorption : importance du décalage de 2 heures entre les prises des 2 molécules.
  • Si traitement inducteur enzymatique : préférer une méthode non hormonale ou le DIU au lévonorgestrel.
  • Si traitement inhibiteur : attention aux contraceptions estroprogestatives fortement dosées en ­éthinylestradiol.
  • Choisir la bonne contraception d’urgence selon les éventuelles autres molécules utilisées.

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Le bon usage pour diminuer l’impact environnemental des médicaments

Propos liminaires :

Ce cahier a été rédigé à l’issue du cinquième Forum de l’ABUM, il s’est agi de collecter et de hiérarchiser les informations, les idées forces, les initiatives présentées lors du 5ème forum de l’association afin de permettre aux professionnels de santé d’avoir un accès rapide au sujet.

Lors des tables rondes, les interventions des experts invités par l’ABUM ont permis de présenter un certain nombre d’informations actualisées sur les sujets croisés du développement durable et du bon usage du médicament qui ont été repris dans ce document (rédigé par Pol-Antoine Hamon, membre de l’ABUM) relu et validé par le bureau de l’ABUM.

L’intention du présent cahier est d’offrir au lecteur (acteur du bon usage du médicament) des pistes de réflexion sur sa pratique du bon usage en identifiant dans ces critères de décisions ce qui peut aussi relever d’un moindre impact environnemental et qui participe à l’effort collectif pour le développement durable.

Télécharger le cahier ici.

Gestion de la toxicité des immunothérapies : le modèle de la RCP iTox

Les indications de traitement par immunothérapie (inhibiteurs de point de contrôle de la réponse immunitaire) ne cessent d’augmenter, ce qui expose un nombre conséquent de patients à des effets indésirables dits “immunomédiés” très variés. Ces derniers peuvent mettre en jeu le pronostic vital, notamment en cas de retard diagnostique ou thérapeutique. La construction d’un réseau de soins mettant en relation l’oncologue référent et les experts spécialistes d’organes est une aide précieuse dans le parcours de soins du patient. La création d’une RCP dédiée à la gestion de ces patients, d’une base de pharmacovigilance et d’un programme de recherche translationnelle couplé à un réseau d’experts nous a permis de progresser dans la compréhension des mécanismes de ces effets indésirables et leur prise en charge.

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Les nouveaux outils de suivi numérique

L’importance de la part des traitements ambulatoires en cancérologie invite à réfléchir sur de nouvelles formes de surveillance des patients à distance. À l’instar de ce qui se fait pour d’autres maladies chroniques, la télésurveillance en oncologie est en plein essor. Elle permet de détecter des effets indésirables de façon précoce, de sécuriser la prise de médicaments au domicile (thérapies orales), de garder un lien avec le patient dès son retour au domicile, et de détecter tout autre symptôme pendant ou après les traitements. La télésurveillance via le recueil de questionnaires patients (patient-reported outcome ou PRO) a démontré son intérêt dans plusieurs publications. Son implantation en pratique courante nécessite à la fois de bons outils, mais également des ressources humaines qui participent au suivi à distance.

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