Gestion de la toxicité des immunothérapies : le modèle de la RCP iTox

Les indications de traitement par immunothérapie (inhibiteurs de point de contrôle de la réponse immunitaire) ne cessent d’augmenter, ce qui expose un nombre conséquent de patients à des effets indésirables dits “immunomédiés” très variés. Ces derniers peuvent mettre en jeu le pronostic vital, notamment en cas de retard diagnostique ou thérapeutique. La construction d’un réseau de soins mettant en relation l’oncologue référent et les experts spécialistes d’organes est une aide précieuse dans le parcours de soins du patient. La création d’une RCP dédiée à la gestion de ces patients, d’une base de pharmacovigilance et d’un programme de recherche translationnelle couplé à un réseau d’experts nous a permis de progresser dans la compréhension des mécanismes de ces effets indésirables et leur prise en charge.

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Les nouveaux outils de suivi numérique

L’importance de la part des traitements ambulatoires en cancérologie invite à réfléchir sur de nouvelles formes de surveillance des patients à distance. À l’instar de ce qui se fait pour d’autres maladies chroniques, la télésurveillance en oncologie est en plein essor. Elle permet de détecter des effets indésirables de façon précoce, de sécuriser la prise de médicaments au domicile (thérapies orales), de garder un lien avec le patient dès son retour au domicile, et de détecter tout autre symptôme pendant ou après les traitements. La télésurveillance via le recueil de questionnaires patients (patient-reported outcome ou PRO) a démontré son intérêt dans plusieurs publications. Son implantation en pratique courante nécessite à la fois de bons outils, mais également des ressources humaines qui participent au suivi à distance.

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Identification des fragilités

L’identification des fragilités est principalement développée et évaluée en oncogériatrie, mais mériterait d’être mieux systématisée et organisée en cancérologie adulte. Elle permet d’identifier les risques de complications liés au traitement anticancéreux et d’évaluer le pronostic du patient venant en consultation. Appréhendée en équipe, elle permettra ainsi de définir au mieux les options thérapeutiques en proposant un véritable parcours de soins personnalisé au patient et à ses proches. Le développement des soins de support et leur intégration systématique dans le cadre du parcours patient doivent avoir cet objectif de coordination et d’organisation des différents temps d’évaluation.

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Candidatez cet été au Prix International du Bon Usage du Médicament 2023 doté de 3000 €

Le Prix

L’Académie nationale de Pharmacie, en partenariat avec le Leem, attribue chaque année un prix international pour la promotion du bon usage du médicament, doté de 3000 €.

Ce prix est ouvert aux professionnels de santé et aux étudiants se destinant à l’exercice d’une profession de santé réglementée. 

Chaque candidat est appelé à présenter, via le dossier de candidature établi par l’Académie nationale de Pharmacie, un projet achevé mettant en évidence des travaux menés aux cours de son parcours professionnel, datant de moins de 6 ans, visant à promouvoir le bon usage du médicament.

Le (la) lauréate reçoit un chèque de 3000€

Spécificités psychopharmacologiques chez les hommes et les femmes

Les femmes consomment plus fréquemment des traitements psychotropes (i.e. anxioly- tiques, hypnotiques, antidépresseurs et anti- psychotiques) que les hommes. En France, par exemple, plus de 40 % des femmes ont utilisé ou utiliseront des psychotropes au cours de leur vie contre seulement 27 % des hommes. Cependant, jusque dans les années 1990, les modèles animaux des études précliniques étaient presque exclusivement des mâles.

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