Gingembre : effet aphrodisiaque ou anaphylactique ?

SOURCE : Julia Beatini, Johana Pradelli, Sylvie Leroy | LA LETTRE DU PNEUMOLOGUE septembre 2019

L’allergie alimentaire aux épices, dont le gingembre, est rare mais potentiellement sévère. Elle ne semble pas croiser avec les autres Zingiberaceae. Une réactivité croisée est décrite avec certains pollens (tels que armoise et bouleau) et doit être recherchée lors du diagnostic. La cystéine protéase GP1 a été identifiée comme un potentiel allergène d’intérêt dans l’allergie au gingembre. Elle présente 50 % d’homologie avec Der p1. Il est donc judicieux de rechercher également une sensibilisation aux acariens (Dermatophagoides pteronyssinus) lors du diagnostic.

COVID-19: reminder of risk of serious side effects with chloroquine and hydroxychloroquine

SOURCE : EUROPEAN MEDICINES AGENCY 23 avril 2020

L’EMA adresse aux praticiens un Rappel du risque d’effets secondaires graves avec chloroquine et hydroxychloroquine :

Chloroquine and hydroxychloroquine are known to potentially cause heart rhythm problems, and these could be exacerbated if treatment is combined with other medicines, such as the antibiotic azithromycin, that have similar effects on the heart.

Médicaments antitussifs à base de pholcodine et risque de réaction allergique aux curares dans le contexte de l’épidémie de COVID-19

SOURCE : ANSM 2011 et 17 avril 2020

Dans le contexte actuel de pandémie de COVID-19, l’ANSM souhaite rappeler le risque potentiel de réactions allergiques croisées entre la pholcodine, utilisée dans des sirops antitussifs, et les curares (agents bloquants neuromusculaires), utilisés dans les services d’anesthésie / réanimation.Par mesure de précaution, nous recommandons aux médecins de ne pas prescrire de spécialité contenant de la pholcodine pour le traitement symptomatique de la toux et aux patients de ne pas les utiliser

Sclérose en plaques et risque infectieux à l’ère des immunosuppresseurs

SOURCE : Valérie Pourcher | LA LETTRE DU NEUROLOGUE septembre 2019

Les traitements immunosuppresseurs de la SEP peuvent entraîner un risque de réactivation d’agents pathogènes latents, d’aggravation d’infections chroniques asymptomatiques et un risque d’infections de novo, communautaires ou nosocomiales.
En pratique clinique, il est préférable d’évaluer ce risque le plus tôt possible, au moment du diagnostic de SEP, de proposer un suivi spécifique ou un projet vaccinal dès que possible afin d’éviter les contreindications
ou le risque de réponses vaccinales plus faibles sous traitement.

Intérêt d’une diffusion large de Naloxone

SOURCE : RÉSEAU FRANÇAIS D’ADDICTOLOGIE – Avril 2020

L‘Organisation mondiale de la santé (OMS) récence environ 70 000 décès par surdosage d’opioïdes dans le monde chaque année. Ces décès se déroulent dans 70 % des cas en présence d’un témoin. Dans ce contexte, l’OMS a encouragé les autorités de santé à mettre à disposition des personnes à risque d’overdose un antidote la naloxone.

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