Le monde de la recherche est convaincu depuis longtemps, Hervé SERVY donne quelques exemples parmi une longue liste d’études ayant exploité le digital pour rapporter les effets indésirables des nouveaux médicaments en investigations en direct des patients, effets graves imposant l’urgence, ou effets moindres mais fréquents qu’il était avant difficile d’interpréter car non exhaustivement rapportés jusqu’alors par le patient lui-même. Le numérique est un vrai catalyseur dans l’évaluation clinique.
Conclure ce Forum sur ces faits et ces expériences ne pouvaient que souligner la multitude de preuves positives de cette révolution numérique qui améliore la prise en charge du patient, sans cliver la clinique de la thérapeutique, en facilitant merveilleusement l’échange et en démultipliant la compétence de chacun au service des patients, mais aussi des professionnels pour qui le contexte d’exercice est souvent difficile.
Nous ne manquons pas de preuves d’innovations en écoutant nos candidats au label Bon Usage du Médicament, qui de Florence BONTEMPS largement applaudie sur DEFIMEDOC qui nous invite à une formation continue sur les médicaments, à Anna CARREC pour CAREANIMATIONS solution pour une information audiovisuelle du patient pour accompagner l’observance, Brahim AZMI pour THEAI qui permet l’information sur les médicaments pour les mal entendants, Frédéric MARTIN pour SAFE TEAM ACADEMY qui simule le bon usage des médicaments en milieu hospitalier, Grégory GUILBERT pour Eat’s OK qui nous rappelle que médicaments et alimentation est un vrai sujet et Cécile CARRON DE LA CARRIERE pour VIDAL MA Santé qui permet à VIDAL de faire définitivement entrer le gros livre rouge dans le monde d’avant.
Tant de positif nous frappe, et le temps nous a manqué pour évoquer les points négatifs, les difficultés franchies et les modes de résolution des problèmes car nous savons que la transmission sur les échecs ou la complexité est essentiel dans le monde médical et pharmaceutique. Le mésusage et la iatrogénie médicamenteuse surviennent chez les plus fragiles et dans les situations les plus complexes qui ne sont pas toujours bien servies par cette technologie. C’est le but de nos Forum : rencontrer des experts, des créateurs, des usagers. Nous savons maintenant que le Bon Usage du Médicament a le numérique comme allié qui permet à la fois l’échange individuel et l’exploitation des données, dans une société consciente et responsable. Certes Dr Google existe et a les moyens de faire des analyses stratosphèriques mais Hervé SERVY nous a rassurés, regardons en arrière, les techniques qui marchent sont celles qui sont utiles au plus grand nombre et avec une grande qualité, comme si nous participions tous finalement à une étude observationnelle grandeur nature …
La conclusion tient en quelques mots, prononcés par Xavier VITRY et Eric BASEILHAC : la révolution est en grande marche, les projets présentés sont tournés vers l’excellence, au service des patients. Finalement OUI le numérique est bien humain, certes il nous prolonge mais il nous grandit, nous permet de travailler encore mieux et de nous tourner à nouveau vers les patients avec des technologies exceptionnelles dans tous les domaines et des garde fous institutionnels bien existants.
Sachons continuer à échanger, expérimenter, innover et abonnez-vous à l’ABUM, c’est un engagement pour le Bon Usage du Médicament aussi évident que le Numérique, l’Association vit avec vous, vos témoignages, vos informations, c’est avec votre participation que nous pouvons ensemble éviter les erreurs, les mésusages, les hospitalisations et protéger la valeur des médicaments, dans notre belle démocratie sanitaire.
Comme au Festival de Cannes, les stars ne sont rien sans le public …