SOURCE : G. Malamut | CORRESPONDANCE EN ONCO-UROLOGIE janvier, février, mars 2020

La fréquence des hépatites immunomédiées consécutives à l’usage des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (IPCI) est en général inférieure à 10 % mais augmente en cas de combothérapie.

Les atteintes histologiques hépatiques diffèrent selon le type d’IPCI : granulomateuses en cas d’utilisation des anticorps anti-CTLA-4 et plus hétérogènes avec les anti-PD-1 ou PD-L1.

La prise en charge doit comprendre un bilan étiologique hépatique complet pour éliminer une autre cause d’hépatite, notamment une hépatite virale ou une infiltration tumorale, et la ponction-biopsie hépatique est recommandée. » L’indication de la corticothérapie repose sur la présence de critères de gravité biologiques et histologiques.

La réintroduction d’une immunothérapie antitumorale après une hépatite immunomédiée doit être discutée en fonction de la gravité de l’atteinte hépatique antérieure et peut nécessiter un traitement préventif concomitant par budésonide et acide ursodésoxycholique.

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Correspondances en Onco-Urologie – Vol. XI – n°1 – janvier-février-mars 2020
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