Toxicité des immunothérapies en dermatologie

SOURCE : Julie Delyon & Céleste Lebbé | CORRESPONDANCE EN ONCO-UROLOGIE – Janvier, février, mars 2020

Les inhibiteurs des checkpoints immunitaires tels que les anticorps anti-PD-1 et les anticorps anti-CTLA-4 ont radicalement changé le paysage thérapeutique en cancérologie.

Initialement développés dans le traitement du mélanome avancé, ces anticorps monoclonaux disposent désormais d’AMM dans de multiples types de cancers solides et d’hémopathies. Autrefois uniquement utilisés en situation métastatique, ces traitements sont aujourd’hui prescrits en situation adjuvante, notamment chez les patients atteints de mélanome de stade III à haut risque de rechute. Ainsi, un nombre grandissant de patients seront amenés, au cours de leur parcours de soins, à recevoir une immunothérapie. Les effets indésirables cutanés sont les plus fréquents, touchant près d’un tiers des patients. Ils sont de faible grade dans la grande majorité des cas (rash maculopapuleux, prurit), ne nécessitant pas d’interruption de l’immunothérapie. Cependant, la survenue de toxicités graves ou irréversibles est possible (dermatoses bulleuses, nécrolyse épidermique, vitiligo). L’impact des effets indésirables cutanés sur la qualité de vie étant important, une prise en charge spécialisée par le dermatologue devra systématiquement être proposée aux patients.

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Correspondances en Onco-Urologie – Vol. XI – n°1 – janvier-février-mars 2020
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