Télémédecine et responsabilité médicale

La loi du 21 juillet 2009 n° 2009-879, dans son article 78 a confié à la pratique de la télé- médecine sa première base légale. Cette loi a
été par la suite complétée par le décret du 19 octobre 2010 n° 2010/1229. Ces textes ont défini la télé- médecine comme une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’informa- tion et de la communication (art. L6316-1 du code de la santé publique). En tant que pratique médicale, la télémédecine est soumise aux mêmes contraintes légales et réglementaires que l’acte médical réalisé sous ses formes classiques. Le décret de 2010 ajoute néanmoins des obligations qui s’imposent aux porteurs et acteurs d’actes de télémédecine en lien avec l’utilisa- tion du numérique et de médias technologiques… Lire la suite…

PEC pratique des adultes immunodéprimés et atteints de Covid

Si la prise en charge des patients immunocompétents infectés parleSARS-CoV-2est relativement standardisée, celledespatients immunodéprimés reste souvent complexe àappréhender ethétérogène selon les centres. Nous proposons donc, ici, unesynthèse pratique des indications et des modalités d’administration des thérapeutiques disponibles au6avril2022, en ciblant spécifiquement lapopulation immunodéprimée. 

Diarrhées du voyageur : diagnostic et thérapeutique

  • La diarrhée du voyageur est la principale pathologie infectieuse au cours et au retour de voyage. Elle survient chez près de 10 à 40 % des voyageurs.
  • Ces diarrhées sont maintenant causées en majorité par les Escherichia coli diarrhogéniques. Ces infections sont le plus souvent bénignes, avec un impact clinique faible.
  • Un traitement antibiotique est indiqué dans les infections sévères et sur terrain à risque.
  • Un syndrome dysentérique est toujours considéré comme une forme sévère qui nécessite un traitement antibiotique.
  • S’il est indiqué, l’azithromycine sera le traitement antibiotique probabiliste recommandé en 1re intention.
  • La prévention repose sur les mesures d’hygiène. Des chimioprophylaxies comme la rifaximine ou l’utilisation du bismuth salicylé sont toujours à l’étude.
Pharmacogénétique des traitements antirétroviraux : état des connaissances

Pharmacogénétique des traitements antirétroviraux : état des connaissances

  • La pharmacogénétique des traitements antirétroviraux (ARV) répond à une démarche de médecine personnalisée des patients vivant avec le VIH, de par l’optimisation posologique des ARV, afin de limiter les effets indésirables tout en préservant une efficacité maximale.
  • Des enzymes et des transporteurs, impliqués dans le métabolisme et le transport des ARV, présentent des polymorphismes génétiques qui contribuent largement à la variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique de ces médicaments.
  • Devant l’incidence de la toxicité neurologique induite par l’éfavirenz et de l’hyperbilirubinémie induite par l’atazanavir (boosté par le ritonavir ou le cobicistat), des recommandations internationales sur l’adaptation des posologies, basée sur les phénotypes prédits CYP2B6 et UGT1A1, respectivement, ont été publiées
  • Plusieurs polymorphismes des gènes UGT1A1, ABCG2 et SLC22A2 sont significativement associés à l’exposition et/ou aux troubles neuropsychiatriques des inhibiteurs d’intégrase, plus particulièrement le dolutégravir.
Métabolisme thyroïdien et traitements antiépileptiques

Métabolisme thyroïdien et traitements antiépileptiques

Dans des études animales, les agonistes gamma des récepteurs de l’acide rétinoïque ont montré leur capacité à promouvoir la remyélinisation. Le bexarotène est un agoniste non sélectif des isoformes alpha, bêta et gamma, autorisé pour traiter le lymphome T cutané. Cette étude visait à évaluer la tolérance du bexarotène et son efficacité dans la remyélinisation chez des patients atteints de SEP.

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