Depuis les dernières recommandations concernant la supplémentation en vitamine D et en calcium, publiées en 2012 pour l’Europe et en 2013 pour la France, une augmentation à la fois des cas de rachitisme et de lithiase urinaire a été observée. De plus, des situations d’intoxication à la vitamine D ont été rapportées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en janvier 2021, à la suite de consommations inappropriées de compléments alimentaires contenant de la vitamine D.
Pour lutter contre ces déficits et excès délétères, la Société française de pédiatrie a émis de nouvelles recommandations sous l’impulsion des Prs Justine Bacchetta et Agnès Linglart, respectivement première et dernière signataires de l’article. Ces propositions ont été approuvées par les différentes sociétés savantes concernées (Société française de néonatologie, Société française d’endocrinologie et diabétologie pédiatrique, Société francophone de rhumatologie et de maladie inflammatoire pédiatrique, Société de néphrologie pédiatrique, Groupe francophone d’hépatologie-gastroentérologie et nutrition pédiatriques, Collège national des généralistes enseignants et Association française de pédiatrie ambulatoire).
L’arrêt complet et définitif de la consommation de tabac est difficile. De nombreux patients rechutent et font plusieurs tentatives avant de réussir à arrêter de fumer. La motivation du patient et le soutien psychologique jouent un rôle essentiel dans la réussite de l’arrêt de la consommation de tabac. Les médicaments n’apportent qu’une aide limitée. L’acupuncture est capable de réduire certains effets indésirables liés au manque de nicotine : troubles du sommeil, irritabilité et fringale. Les données issues de l’évaluation retrouvent un effet significatif de l’acupuncture pour le sevrage du tabac à court terme. L’acupuncture peut être proposée à des patients motivés par la méthode, dont le score de Fagerström est inférieur à 5 et la consommation inférieure à 15 cigarettes par jour, en alternative à un substitut nicotinique, mais aussi en association à un substitut nicotinique, quel que soit le score de Fagerström, si elle correspond à une attente du patient.
Les faibles posologies de méthadone facilitent le passage à la buprénorphine, quelle que soit sa présentation, à condition de respecter une courte période de sevrage, qui peut être évaluée à l’aide de la Clinical Opioid Withdrawal Scale (COWS). Quant à la méthode des microdoses, qui permet d’éviter le sevrage, elle reste délicate à gérer, et suppose également une bonne alliance thérapeutique entre le prescripteur et le patient. Lire la suite…
La loi du 21 juillet 2009 n° 2009-879, dans son article 78 a confié à la pratique de la télé- médecine sa première base légale. Cette loi a
été par la suite complétée par le décret du 19 octobre 2010 n° 2010/1229. Ces textes ont défini la télé- médecine comme une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’informa- tion et de la communication (art. L6316-1 du code de la santé publique). En tant que pratique médicale, la télémédecine est soumise aux mêmes contraintes légales et réglementaires que l’acte médical réalisé sous ses formes classiques. Le décret de 2010 ajoute néanmoins des obligations qui s’imposent aux porteurs et acteurs d’actes de télémédecine en lien avec l’utilisa- tion du numérique et de médias technologiques… Lire la suite…
Les nouvelles solutions d’assistance digitale de Tracify libèrent du temps clinique au pharmacien, et ouvrent de nouvelles possibilités d’accompagnement des patients en parcours de soins, ou atteints de maladies chroniques
On compte environ 300 000 patients chroniques concernés par la délivrance de médicaments par une pharmacie hospitalière. Car contrairement à ce que l’on pense, la délivrance de médicaments ne se fait pas seulement dans une pharmacie de ville. En effet, des patients touchés par une pathologie de type cancer, troubles de coagulation (hémophilie A, B ou VW), déficit en A1AT, angioœdème héréditaire, mucoviscidose, déficits immunitaires… ont au moins 2 points communs ! ceux sont tous des patients chroniques qui récupèrent leurs traitements dans une pharmacie hospitalière. C’est ce que l’on appelle la rétrocession médicamenteuse.