ANTIBIOCLIC est un outil indépendant d’aide à la décision thérapeutique en antibiothérapie, destiné aux médecins de premier recours. Il est déployé en France depuis 2011. Il a pour objectif de permettre une antibiothérapie rationnelle en soins primaires, où la majorité des antibiotiques sont prescrits, d’après les recommandations de la Haute Autorité de Santé ou des sociétés savantes françaises lorsqu’elles sont absentes.
La plateforme numérique MaPUI.fr accompagne les établissements et les territoires de santé en proposant des modules adaptés à la traçabilité des échanges entre les pharmacies à usage intérieur, à la mise à disposition des médicaments proche date de péremption pour éviter le gaspillage et au suivi des médicaments et dispositifs médicaux en tension (Module HOSPISTOCK)
En quoi consiste Smartbiotic ? comment ça marche ?
La résistance antibiotique est en train de devenir la première cause de mortalité mondiale (OMS), devant les cancers et les maladies cardio-vasculaires.
Les bactéries et leurs résistances antibiotiques sont aussi spécifiques que la faune et la flore. On ne retrouve pas les mêmes profils bactériens que l’on soit à Paris, Marseille ou plus encore dans les Outre Mer (où Smartbiotic est né !).
PharmaSwap permet aux pharmaciens d’échanger entre eux des médicaments proches de leur date de péremption et aux grossistes de vendre leurs stocks. Il s’agit d’une solution déjà expérimentée en HOLLANDE avec 35 % des pharmaciens déjà inscrits et 8 des principaux grossistes, c’est un moyen éprouvé de lutter contre le gaspillage et les pénuries de médicaments dans les pharmacies.
Les anesthésies générales pratiquées chaque jour participent directement au réchauffement climatique. Mais des solutions existent pour une administration écoresponsable des vapeurs anesthésiques au cours de l’anesthésie générale inhalée. Le Dr Laure BONNET nous l’explique.
- En quoi consiste votre innovation ? Comment ça marche ?
Le nombre d’actes d’anesthésies pratiqués chaque année ne fait que croitre depuis des décennies : 4 millions dans les années 80, 8 millions en 1996 et près de 11,5 millions en 2010 (derniers chiffres). Il s’agit d’anesthésies locorégionales, de sédations ou d’anesthésies générales. Parmi les anesthésies générales, 70% sont entretenues par l’inhalation de gaz anesthésiants autrement appelés vapeurs anesthésiques via les respirateurs d’anesthésie.