Infiltrations de corticostéroïdes : plus délétères que bénéfiques ?

SOURCE : Hervé Bard | LA LETTRE DU RHUMATOLOGUE – mars 2020

Les infiltrations de corticostéroïdes (ICS) sont depuis longtemps un des traitements les plus utilisés par les rhumatologues et, s’ils ne sont pas les seuls à les pratiquer, elles font partie de leur champ d’expertise comme de leur valeur ajoutée, et constituent un des principaux motifs de consultation.

Toxicité des immunothérapies en rhumatologie

SOURCE : Marie Kostine | CORRESPONDANCE EN ONCO-UROLOGIE Janvier, février, mars 2020

Loin d’être au premier plan, la toxicité rhumatologique des immunothérapies concerne pourtant entre 5 et 10 % des patients. La physiopathologie de ces rhumatismes induits est incertaine, et diffère probablement de nos rhumatismes inflammatoires ou maladies auto-immunes classiques par leur évolution, la prédominance masculine et l’absence fréquente d’autoanticorps.

Quel corticoïde utiliser pour une infiltration dans les pathologies du rachis lombaire ?

SOURCE : Yves Maugars | ACTUALITÉS EN MÉDECINE PHYSIQUE ET DE RÉADAPTATION – 01-02 – janvier – juin 2020
Dossier d’après Yves Maugars*, © La Lettre du Rhumatologue 2019;454:22-5.

Il faut se poser la question de l’intérêt d’utiliser une forme retard de corticoïde injectable. Les quantités de corticoïde à injecter demeurent très empiriques, fonction de la taille de l’articulation et de l’importance de l’inflammation, avec un effet dose avéré. Les complications restent très rares, non pas tant le passage systémique transitoire, que le malaise vagal ou les allergies, les infections, les atrophies tissulaires, avec une mention spéciale pour les risques de floculation intravasculaire.

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