SOURCE : Jean-Marie Michot, Stéphane Champiat, Olivier Lambotte | CORRESPONDANCES EN ONCO-UROLOGIE – Janvier, février, mars 2020

L’arrivée des nouvelles immunothérapies anti-CTLA-4 et anti-PD-1/ PD-L1 constitue une réelle révolution en oncologie médicale. Tout d’abord, leur mécanisme d’action est un vrai changement de paradigme :

au lieu de cibler la cellule tumorale elle-même, ces traitements cherchent à vaincre l’immunosuppression induite par la tumeur ou son microenvironnement. En levant les freins du système immunitaire, ces bloqueurs des points de contrôle du système immunitaire permettent d’induire des réponses antitumorales prolongées et d’augmenter la survie des patients. Ces nouvelles immunothérapies présentent également un profil de toxicité différent de celui des traitements anticancéreux conventionnels, appelé effets indésirables liés à l’immunité. Ceux-ci résultent de l’activation du système immunitaire contre les tissus normaux de l’organisme et peuvent être à l’origine de manifestations auto-immunes. Ce profil de toxicité singulier nous pousse à modifier nos pratiques cliniques : c’est l’objet de cette revue qui fait le point sur les différents effets indésirables et leur prise en charge.

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Correspondances en Onco-Urologie – Vol. XI – n°1 – janvier-février-mars 2020
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