SOURCE : M. Mirabel | CORRESPONDANCES EN UROLOGIE janvier-février-mars 2020
L’immunothérapie anticancéreuse (inhibiteurs des points de contrôle immunitaire (IPCI) anti-PD-1, anti-PD-L1 et anti-CTLA-4) est en passe de devenir une 1 re ligne thérapeutique dans nombre d’indications en oncologie. Les complications cardiovasculaires, notamment la myocardite, sont rares, mais la mortalité qui leur est attribuable atteint près de 50 %.
La prise en charge urgente en soins intensifs cardiologiques avec un seuil de suspicion clinique faible s’impose vu la gravité et la rapidité d’installation des complications cardiovasculaires des IPCI. Des recherches pour identifier les patients présentant des formes pauci-symptomatiques, voire pour prédire la survenue de ces complications sont en cours.