SOURCE : Marie Kostine | CORRESPONDANCE EN ONCO-UROLOGIE Janvier, février, mars 2020
Loin d’être au premier plan, la toxicité rhumatologique des immunothérapies concerne pourtant entre 5 et 10 % des patients. La physiopathologie de ces rhumatismes induits est incertaine, et diffère probablement de nos rhumatismes inflammatoires ou maladies auto-immunes classiques par leur évolution, la prédominance masculine et l’absence fréquente d’autoanticorps.
Leur prise en charge nécessite une collaboration étroite entre l’oncologue, le rhumatologue et le patient, afin de soulager rapidement le patient, de préserver la qualité de vie et de maintenir l’efficacité antitumorale. Pour cela, la corticothérapie et si besoin d’autres traitements immunosuppresseurs ou immunomodulateurs seront utilisés.