- La recherche sur l’embryon humain est autorisée mais reste limitée en raison de la rareté des embryons disponibles et de l’encadrement législatif restrictif.
- Les embryons congelés issus de FIV et dépourvus de projet parental peuvent être conservés jusqu’à 5 ans et intégrer un projet de recherche.
- Dans le cadre de la recherche, les technologies permettant l’édition de génome dans l’embryon humain sont dorénavant autorisées.
- Dans le cadre de projets de recherche spécifiquement autorisés, la limite de culture in vitro des embryons humains a été prolongée de 7 à 14 jours.
Une étude signalée par Michel Boublil confirme le rôle des perturbateurs endocriniens (PE) dans le développement cérébral [1]. Publiée dans la revue Science, elle comporte une enquête épidémiologique et un travail expérimental sur des modèles cellulaires et in vivo.
L’étude épidémiologique a été menée en Suède auprès d’une cohorte de 1 800 femmes enceintes, dont on a mesuré dans le sang et les urines la présence de différents produits chimiques (phtalates, bisphénol A, composés perfluorés).
L’exposition in utero à ce mélange de PE, courants dans notre environnement, a été corrélée au développement du langage des enfants à l’âge de 30 mois, évalué selon le nombre de mots acquis à cet âge.
Le principe d’universalité de l’accès aux soins repose sur la conception moderne d’une protection sociale pour tous les citoyens, sans catégorisation d’âge, de moyens ou de comportements. Il repose sur le fait que la nation est solidaire avec tous tout au long de la vie, “du berceau à la tombe”.
Cependant, si l’État-providence est présenté comme animé par des principes de solidarité, de justice et d’égalité, il n’en demeure pas moins que la gestion des assurances sociales en général et de l’Assurance maladie en particulier nécessite une approche pragmatique : celle de sécuriser les risques et d’assurer la bonne gestion économique du système, pour sa survie, et donc pour le bien de tous.
Dans certaines pathologies, de nouveaux traitements ciblés individualisés coûtent entre 50 000 et 100 000 euros par an par patient, avec des coûts moyens de 150 000 à 300 000 euros par personne sur toute une durée de traitement.