Quels anti-infectieux restent contre-indiqués chez la femme enceinte en 2023 ?

Quels anti-infectieux restent contre-indiqués chez la femme enceinte en 2023 ?

La question du choix de l’anti biotique chez la femme enceinte qui présente une infection est fréquemment posée, avec la difficulté de devoir traiter efficacement la mère sans nuire au bébé. Ainsi, une étude française menée en 2019 relève que 36 % des femmes enceintes ont eu une pres- cription d’anti biotique pendant leur grossesse. Outre l’impact sur la santé de la mère, qui serait plus sensible à certaines bactéries du fait de son état physio logique de femme enceinte, la plupart des infections, qu’elles soient bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires, ont également un impact sur l’issue de la grossesse (risque d’avortement, mort fœtale, retard de croissance, prématurité, etc.) et, par la transmission maternofœtale, sur l’enfant à naître (in utero ou en période néonatale). Ainsi, l’existence d’une grossesse en cours constitue habi- tuellement un argument supplémentaire pour traiter l’infection.

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Impact des tests moléculaires rapides délocalisés sur la prise en charge des patients atteints d’infections respiratoires virales aux urgences

L’utilisation des POCT pour le diagnostic moléculaire des infections respiratoires virales apporte plusieurs bénéfices sur la prise en charge des patients au SAU.
Ils réduisent la durée de séjour aux urgences.
Ils permettent un isolement plus rapide et limitent les risques d’infections nosocomiales.
Ils permettent une prescription plus rapide d’antiviraux.
Leur utilisation peut contribuer à une diminution des coûts.
Les POCT sont des tests de biologie délocalisée sous la responsabilité du laboratoire entraînant des contraintes de mise en place et de formation du personnel des urgences.
Le nombre d’études sur l’impact sur la prise en charge du patient au SAU est limité, très peu sont prospectives et contrôlées.

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Nausées et vomissements : quel est le traitement antiémétique idéal ?

Prescrire le traitement antiémétique idéal à un patient relève d’une méthodologie simple mais complète, qui s’appuie sur une connaissance :

  • du risque du patient d’avoir des nausées et vomissements chimio-induits (NVCI) ;
  • des mécanismes d’action, des molécules disponibles et des recommandations ;
  • de l’évolution de la recherche, afin de faire évoluer les pratiques.

L’objectif de cette fiche est de résumer ces différentes approches.

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Quelle cible tensionnelle viser chez le patient hypertendu traité ?

Après avoir confirmé l’hypertension artérielle (HTA) par des mesures ambulatoires, vérifié l’absence d’argument pour une HTA secondaire et mis en place les règles hygiénodiététiques ± le traitement (par IEC-ARA2, inhibiteur calcique ou leur association), la question de la cible thérapeutique devient centrale. Les recommandations françaises proposent de viser une pression de consultation de 130-139 mmHg de systolique et < 90 mmHg de diastolique pour tous les patients < 80 ans. Nous nous adaptons ensuite au profil du patient. Plus l’état général et la tolérance du traitement sont bons, plus le niveau de risque est élevé et plus il faut viser la borne basse. En organisant la titration mensuelle du traitement avec votre réseau et en suivant les classes recommandées, votre patientèle sera facilement à la cible tensionnelle.

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Cannabis, cannabidiol : des drogues pas si douces…

Les cannabinoïdes thérapeutiques : où en sommes-nous ? Le cannabis est une plante (Cannabis sativa L.) contenant plus de 100 cannabinoïdes. Le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC ou dronabinol), est un composant psychoactif classé comme stupéfiant dont l’usage est interdit, conformément à la loi du 31 décembre 1970. Le cannabis se consomme sous 3 formes principales : l’herbe (feuilles, tiges et sommités florales séchées), la résine (haschisch) et l’huile [1]). L’herbe de cannabis est traditionnellement appelée marijuana. Les cigarettes de cannabis…

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