- La pharmacogénétique des traitements antirétroviraux (ARV) répond à une démarche de médecine personnalisée des patients vivant avec le VIH, de par l’optimisation posologique des ARV, afin de limiter les effets indésirables tout en préservant une efficacité maximale.
- Des enzymes et des transporteurs, impliqués dans le métabolisme et le transport des ARV, présentent des polymorphismes génétiques qui contribuent largement à la variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique de ces médicaments.
- Devant l’incidence de la toxicité neurologique induite par l’éfavirenz et de l’hyperbilirubinémie induite par l’atazanavir (boosté par le ritonavir ou le cobicistat), des recommandations internationales sur l’adaptation des posologies, basée sur les phénotypes prédits CYP2B6 et UGT1A1, respectivement, ont été publiées
- Plusieurs polymorphismes des gènes UGT1A1, ABCG2 et SLC22A2 sont significativement associés à l’exposition et/ou aux troubles neuropsychiatriques des inhibiteurs d’intégrase, plus particulièrement le dolutégravir.
Dans des études animales, les agonistes gamma des récepteurs de l’acide rétinoïque ont montré leur capacité à promouvoir la remyélinisation. Le bexarotène est un agoniste non sélectif des isoformes alpha, bêta et gamma, autorisé pour traiter le lymphome T cutané. Cette étude visait à évaluer la tolérance du bexarotène et son efficacité dans la remyélinisation chez des patients atteints de SEP.
Nous avons été interpellées par des partenaires médicosociaux sur des consommations de médicaments par des jeunes mineurs sur l’espace public Lyonnais. Nous avons débuté une étude de terrain, afin d’évaluer la réalité, de définir les modalités et de mesurer l’ampleur du phénomène.
La chronique revient sur la table ronde « Le numérique qui relie les professionnels » organisée lors du Forum ABUM le 18 mai dernier.
Que pensent les patients du numérique ? Le journaliste explique que Bernard Denis, président de l’Union Francophone des Patients Partenaires, parle de « l’analphabétisme » des patients face au langage médical et aux notices de médicaments « réglementaires et abstraites ». Il ajoute qu’un patient « à qui on explique comment les médicaments marchent, est plus à même d’accepter et de suivre ses traitements ». C’est la raison de la création du premier Diplôme Universitaire du Patient Partenaire par l’UFPP ainsi que de la création des premières vidéos co-construites avec l’ANSM sur le Médicament, ce qu’il est et son usage, qui vont être diffusées pour le grand public.
Il précise que « « le coût du milliard d’euros causé par le mésusage des médicaments pourrait être réduit par le patient lui-même ».
William Rolland, coordinateur au Snitem, confirme l’explosion technologique et évoque « la révolution qui transforme le matériel en e-matériel et le logiciel en Dispositif Médical ». « Nous ne sommes plus dans le monde du gadget et il faut prouver que si la santé est un bien de consommation, les pré requis de qualité, d’utilité, d’efficacité doivent être à la hauteur des exigences vis-à-vis des médicaments. »
L’émission revient sur le Forum du Bon Usage du Médicament organisé le 18 mai, sur le thème du numérique, au ministère de la Santé.
« Le numérique et le médicament font-ils bon ménage pour le bon usage ? » Le journaliste explique que parmi les professionnels de santé, « les pharmaciens furent les premiers à s’investir dans le dossier patients ». Il ajoute que Carine Wolf-Thal, la présidente du Conseil de l’Ordre des pharmaciens, l’illustre en indiquant que 48 millions de dossiers pharmaceutiques (DP) ont été créés.
« Le DP est un outil remarquable de conciliation médicamenteuse et représente, pour 25% des urgences, la seule source d’information sur le patient », précise-t-il.
Il indique que William Joubert, président de l’UNPS, expose « l’évolution essentielle de l’effort convergent de la part de tous les opérateurs de logiciels pour qu’il y ait une interopérabilité, condition sine qua non pour rendre possible la communication entre la ville, l’hôpital, et l’univers médico-social ».
Le journaliste ajoute que « pour l’e-prescription, le QR code ouvre le champ des possibles et peut résoudre, en grande partie, les fraudes à l’Assurance Maladie ».