etudes ego1-ego2

Un bilan de médication inspiré d’un bilan hospitalier et ajusté à la pratique officinale a permis

  • D’identifier au moins 1 Problème Lié à la Pharmacothérapie (PLP) chez 22 % des patients
  • De transmettre une « Intervention Pharmaceutique » aux médecins dans 45 % des cas. La préconisation est alors acceptée dans 75% des cas.

Les principaux bénéficiaires de la détection de PLP sont les personnes fragiles ou ayant des problèmes d’observance ou ayant un Débit de Filtration Glomérulaire inférieur à 60 mL/min ou prenant 6 médicaments ou plus par jour.
Les études EGO 1 et EGO 2 qui ont permis de mettre en évidence ces résultats ont concerné près de 900 patients de plus de 65 ans dans 55 officines en 2014 puis 4000 patients en 2017.
Afin de limiter l’exposition des patients à un éventuel effet iatrogène médicamenteux, le pharmacien d’officine pouvait, lors de son analyse des prescriptions, identifier des Problèmes Liés à la Pharmacothérapie puis contacter le médecin prescripteur afin de lui préconiser une modification et ainsi résoudre ce PLP. L’ensemble de ce processus constitue une « Intervention Pharmaceutique » (notée IP).
Au regard des caractéristiques de la population et de la nature des IP, nous avons pu identifier des besoins de patients pour lesquels les pharmaciens pourraient être mis à contribution. Nos organisations pourraient avantageusement évoluer en ce sens.

Contact
Mounir Rhalimi, PharmD, MSc. Service Pharmacie Centre Hospitalier Bertinot Juel de Chaumont-en-Vexin – m.rhalimi@ch-chaumontenvexin.fr

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