SOURCE : Jennifer Flandrin, Charlotte Sonigo, Michaël Grynberg | LA LETTRE DU SÉNOLOGUE octobre-novembre-décembre 2019
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en âge de procréer, mais l’amélioration des traitements permet à ces patientes d’envisager un avenir reproductif. Proposer une préservation de la fertilité est indispensable en amont d’un traitement potentiellement gonadotoxique et retardant le projet de grossesse. Une consultation dédiée devra être réalisée au plus vite après le diagnostic, afin d’informer la patiente sur l’impact des traitements sur la fonction ovarienne et de discuter des possibilités de la préservation de la fertilité.
La cryoconservation ovocytaire ou embryonnaire ou celle de tissu ovarien sont désormais proposées en routine. Par ailleurs, diverses molécules visant à protéger le pool folliculaire des effets gonadotoxiques de la chimiothérapie sont en cours de développement, avec des résultats prometteurs.