Troubles du spectre autistique : des perturbateurs endocriniens à l’évolution nosographique

Une étude signalée par Michel Boublil confirme le rôle des perturbateurs endocriniens (PE) dans le développement cérébral [1]. Publiée dans la revue Science, elle comporte une enquête épidémiologique et un travail expérimental sur des modèles cellulaires et in vivo.

L’étude épidémiologique a été menée en Suède auprès d’une cohorte de 1 800 femmes enceintes, dont on a mesuré dans le sang et les urines la présence de différents produits chimiques (phtalates, bis­phénol A, composés perfluorés).

L’exposition in utero à ce mélange de PE, courants dans notre environnement, a été corrélée au développement du langage des enfants à l’âge de 30 mois, évalué selon le nombre de mots acquis à cet âge.

L'accès aux traitements pour tous de manière égalitaire restera-t-il la règle ?

L’accès aux traitements pour tous de manière égalitaire restera-t-il la règle ?

Le principe d’universalité de l’accès aux soins repose sur la conception moderne d’une protection sociale pour tous les citoyens, sans catégorisation d’âge, de moyens ou de comportements. Il repose sur le fait que la nation est solidaire avec tous tout au long de la vie, “du berceau à la tombe”.

Cependant, si l’État-providence est présenté comme animé par des principes de solidarité, de justice et d’égalité, il n’en demeure pas moins que la gestion des assurances sociales en général et de l’Assurance maladie en particulier nécessite une approche pragmatique : celle de sécuriser les risques et d’assurer la bonne gestion économique du système, pour sa survie, et donc pour le bien de tous.

Dans certaines pathologies, de nouveaux traitements ciblés individualisés coûtent entre 50 000 et 100 000 euros par an par patient, avec des coûts moyens de 150 000 à 300 000 euros par personne sur toute une durée de traitement.

Amoxicilline : des recommandations pour contribuer à garantir la couverture des besoins des patients

L’amoxicilline, seule ou en association à l’acide clavulanique, fait l’objet de fortes tensions d’approvisionnement en France de ces antibiotiques. Les formes les plus impactées sont principalement les suspensions buvables en flacon, qui sont majoritairement prescrites en ville chez les enfants.

Nous mettons tout en œuvre pour sécuriser au mieux la situation et garantir la couverture des besoins des patients, en lien avec les associations de patients et les professionnels de santé.

Dans ce contexte, la prescription comme l’utilisation à bon escient de ces antibiotiques sont essentielles. Nous rappelons que les antibiotiques n’ont aucune efficacité contre les infections virales, dont les bronchiolites, la grippe, le Covid-19, les rhinopharyngites et la grande majorité des angines et des otites.

Innovation : VIDAL Ma Santé

La Raison d’Être de VIDAL est d’améliorer le bon usage du médicament et d’éviter les erreurs médicamenteuses. Le patient joue un rôle majeur dans ce bon usage ; il est à l’origine de plus de 50 % des erreurs (étude HAS – novembre 2020). Il est aussi en recherche d’informations sur ses traitements, comme en attestent les 10 millions de pages vues chaque mois sur vidal.fr par le grand public.
C’est pour limiter les erreurs médicamenteuses chez le patient, et l’accompagner afin qu’il devienne un acteur éclairé de sa santé que nous avons développé VIDAL Ma santé.

Etude IATROSTAT : les hospitalisations pour effet indésirable médicamenteux en hausse et certaines évitables.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Réseau Français des Centres Régionaux de Pharmacovigilance a conduit pour l’ANSM une étude prospective nationale visant à actualiser les données sur les hospitalisations liées à la survenue d’un effet indésirable médicamenteux (EIM). L’incidence de ces hospitalisations a augmenté de +136% entre 2007 et 2018, passant de 3,6% à 8,5%. Il est ainsi estimé que, chaque année en France métropolitaine, environ 212 500 personnes sont hospitalisées à cause d’un EIM dans un service court séjour de spécialités médicales du secteur public hospitalier. Après un mois de suivi, le taux de mortalité compliquant ces EIM ayant entrainé l’hospitalisation, était estimé à 1,3%, soit environ 2 760 décès par an en France. Le profil des effets indésirables et des médicaments impliqués a également évolué entre ces 2 périodes, avec l’apparition de nouveaux médicaments fréquemment en cause comme les anticoagulants oraux directs, les incrétinomimétiques et les thérapies ciblées/immunothérapies. L’analyse a permis d’estimer que 16,1% de ces effets compliqués d’hospitalisations auraient pu être évités si les médicaments avaient été utilisés par les professionnels de santé et les patients conformément aux recommandations de bon usage.

Recherche thématique