Amoxicilline : des recommandations pour contribuer à garantir la couverture des besoins des patients

L’amoxicilline, seule ou en association à l’acide clavulanique, fait l’objet de fortes tensions d’approvisionnement en France de ces antibiotiques. Les formes les plus impactées sont principalement les suspensions buvables en flacon, qui sont majoritairement prescrites en ville chez les enfants.

Nous mettons tout en œuvre pour sécuriser au mieux la situation et garantir la couverture des besoins des patients, en lien avec les associations de patients et les professionnels de santé.

Dans ce contexte, la prescription comme l’utilisation à bon escient de ces antibiotiques sont essentielles. Nous rappelons que les antibiotiques n’ont aucune efficacité contre les infections virales, dont les bronchiolites, la grippe, le Covid-19, les rhinopharyngites et la grande majorité des angines et des otites.

Innovation : VIDAL Ma Santé

La Raison d’Être de VIDAL est d’améliorer le bon usage du médicament et d’éviter les erreurs médicamenteuses. Le patient joue un rôle majeur dans ce bon usage ; il est à l’origine de plus de 50 % des erreurs (étude HAS – novembre 2020). Il est aussi en recherche d’informations sur ses traitements, comme en attestent les 10 millions de pages vues chaque mois sur vidal.fr par le grand public.
C’est pour limiter les erreurs médicamenteuses chez le patient, et l’accompagner afin qu’il devienne un acteur éclairé de sa santé que nous avons développé VIDAL Ma santé.

Etude IATROSTAT : les hospitalisations pour effet indésirable médicamenteux en hausse et certaines évitables.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Réseau Français des Centres Régionaux de Pharmacovigilance a conduit pour l’ANSM une étude prospective nationale visant à actualiser les données sur les hospitalisations liées à la survenue d’un effet indésirable médicamenteux (EIM). L’incidence de ces hospitalisations a augmenté de +136% entre 2007 et 2018, passant de 3,6% à 8,5%. Il est ainsi estimé que, chaque année en France métropolitaine, environ 212 500 personnes sont hospitalisées à cause d’un EIM dans un service court séjour de spécialités médicales du secteur public hospitalier. Après un mois de suivi, le taux de mortalité compliquant ces EIM ayant entrainé l’hospitalisation, était estimé à 1,3%, soit environ 2 760 décès par an en France. Le profil des effets indésirables et des médicaments impliqués a également évolué entre ces 2 périodes, avec l’apparition de nouveaux médicaments fréquemment en cause comme les anticoagulants oraux directs, les incrétinomimétiques et les thérapies ciblées/immunothérapies. L’analyse a permis d’estimer que 16,1% de ces effets compliqués d’hospitalisations auraient pu être évités si les médicaments avaient été utilisés par les professionnels de santé et les patients conformément aux recommandations de bon usage.

Interactions médicamenteuses et anticoagulants chez le sujet âgé, en pratique de ville et à l’hôpital, une publication majeure

Professeur de Pharmacie au CHU de Rennes (PU-PH), responsable du secteur Pharmacotechnie et Oncopharmacie, du Laboratoire de Biopharmacie et Pharmacie Clinique et membre de l’unité IRSET INSERM U 1085 (Equipe 1 Xénobiotiques et barrières – XENOBAR), les travaux de recherche de Pascal Le Corre sont orientés dans le domaine de la pharmacocinétique des médicaments, plus précisément des passages transmembranaires et des transporteurs membranaires potentiellement impliqués dans des interactions médicamenteuses au niveau de l’absorption intestinale, de la distribution tissulaire ou de l’élimination hépatique et rénale.

Supplémentation en vitamine D et en calcium : les nouvelles recommandations

Supplementation vit D et Ca, nouvelles recommandations

Depuis les dernières recommandations concernant la supplémentation en vitamine D et en calcium, publiées en 2012 pour l’Europe et en 2013 pour la France, une augmentation à la fois des cas de rachitisme et de lithiase urinaire a été observée. De plus, des situations d’intoxication à la vitamine D ont été rapportées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en janvier 2021, à la suite de consommations inappropriées de compléments alimentaires contenant de la vitamine D.
Pour lutter contre ces déficits et excès délétères, la Société française de pédiatrie a émis de nouvelles recommandations sous l’impulsion des Prs Justine Bacchetta et Agnès Linglart, respectivement première et dernière signataires de l’article. Ces propositions ont été approuvées par les différentes sociétés savantes concernées (Société française de néonatologie, Société française d’endocrinologie et diabétologie pédiatrique, Société francophone de rhumatologie et de maladie inflammatoire pédiatrique, Société de néphrologie pédiatrique, Groupe francophone d’hépatologie-gastroentérologie et nutrition pédiatriques, Collège national des généralistes enseignants et Association française de pédiatrie ambulatoire).

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