Depuis plusieurs décennies, une recherche épidémiologique abondante a cherché à mettre en évidence le rôle des pesticides dans la genèse de certaines hémopathies malignes, en se fondant sur des arguments scientifiques expérimentaux. Les résultats de ces nombreuses études épidémiologiques, essentiellement réalisées en milieu professionnel, ont été synthétisés au moyen de méta-analyses par hémopathies malignes. La multiplicité des molécules, l’évolution du marché au cours du temps, la diversité des cultures et des usages rendent particulièrement complexes la mesure de l’exposition aux pesticides et sa reproductibilité. C’est ainsi que, à ce jour, un lien de causalité n’est pas établi, même si les arguments en sa faveur sont de plus en plus nombreux, principalement pour les lymphomes malins non hodgkiniens et le myélome multiple. Les pesticides sont impliqués dans la lymphomagenèse, via des mécanismes d’action qui pourraient participer également à la chimiorésistance, ce qui ouvre la voie à la recherche clinique pronostique dans ce domaine.
Dr Sylvie LEMOZY – 24/08/2021
Contexte : Dans le cadre de la grande région s’est constitué en 2020 Le Dispositif Spécifique Régional (DSR)
Diabète Occitanie, issu de la fusion entre le réseau AUDIAB d’Occitanie Est et le réseau Ouest
Diabète Midi-Pyrénées DIAMIP. Dans ce dernier, un groupe de travail multiprofessionnel « Gestion
du Traitement » constitué de pharmaciens, médecins, et infirmières était actif depuis 2004. Parmi
les rôles du pharmacien, le thème de travail choisi était celui de l’aide au bon usage du
médicament, centré sur le diabète de type 2, les trois catégories de professionnels de santé étant
confrontées au quotidien aux difficultés d’usage ou d’adhésion des patients vis-à-vis de leurs
traitements.
La pandémie de Covid-19 causée par le SARS-CoV-2 a stimulé le développement de vaccins très efficaces qui ont été produits à une vitesse sans précédent grâce à l’utilisation de nouvelles technologies. Aucune alerte de sécurité majeure, hormis de rares cas d’anaphylaxie, n’avait été signalée lors des premiers essais qui ont concerné des dizaines de milliers d’adultes, et le risque d’effets indésirables graves est resté remarquablement faible après la vaccination de plus de 1 milliard de personnes dans le monde. Il n’est pas surprenant que des rapports de réactions exceptionnelles soient maintenant décrits à mesure que le nombre d’individus vaccinés augmente.
Le kratom (Mitragyna speciosa) remède de la médecine traditionnelle du Sud-Est asiatique est de plus en plus consommé dans les pays développés par des usagers de profils variés (anciens dépendants d’autres substances, personnes souffrant de douleurs chroniques ou de différentes pathologies psychiatriques, des sportifs, etc.) qui recherchent les propriétés opioïdes et psychostimulantes de cette plante et s’exposent au risque de dépendance.
S’il a certainement été utile, le temps de saignement, pour évaluer la capacité des patients à mettre en œuvre l’hémostase primaire, s’est finalement avéré difficile à standardiser. Cette courte revue retrace l’historique de ce test maintenant déconseillé et disparu, au vu des progrès dans la compréhension de la cascade de l’hémostase et des moyens de l’explorer.