Si la prise en charge des patients immunocompétents infectés parleSARS-CoV-2est relativement standardisée, celledespatients immunodéprimés reste souvent complexe àappréhender ethétérogène selon les centres. Nous proposons donc, ici, unesynthèse pratique des indications et des modalités d’administration des thérapeutiques disponibles au6avril2022, en ciblant spécifiquement lapopulation immunodéprimée.
“Pour lutter contre l’antibiorésistance, nous avons tous un rôle à jouer ! Encore faut-il être correctement informé.”
Nous mettons à votre disposition un kit clé en main pour sensibiliser les jeunes sur la thématique de l’antibiorésistance.
Vous êtes professeurs dans le secondaire et vous souhaitez sensibiliser vos élèves sur l’antibiorésistance ? Vous devez préparer un TPE aux élèves de terminale option SVT ? Vous souhaitez simplement vous informer sur l’antibiorésistance ? Ce kit est fait pour vous !
- La diarrhée du voyageur est la principale pathologie infectieuse au cours et au retour de voyage. Elle survient chez près de 10 à 40 % des voyageurs.
- Ces diarrhées sont maintenant causées en majorité par les Escherichia coli diarrhogéniques. Ces infections sont le plus souvent bénignes, avec un impact clinique faible.
- Un traitement antibiotique est indiqué dans les infections sévères et sur terrain à risque.
- Un syndrome dysentérique est toujours considéré comme une forme sévère qui nécessite un traitement antibiotique.
- S’il est indiqué, l’azithromycine sera le traitement antibiotique probabiliste recommandé en 1re intention.
- La prévention repose sur les mesures d’hygiène. Des chimioprophylaxies comme la rifaximine ou l’utilisation du bismuth salicylé sont toujours à l’étude.
- La pharmacogénétique des traitements antirétroviraux (ARV) répond à une démarche de médecine personnalisée des patients vivant avec le VIH, de par l’optimisation posologique des ARV, afin de limiter les effets indésirables tout en préservant une efficacité maximale.
- Des enzymes et des transporteurs, impliqués dans le métabolisme et le transport des ARV, présentent des polymorphismes génétiques qui contribuent largement à la variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique de ces médicaments.
- Devant l’incidence de la toxicité neurologique induite par l’éfavirenz et de l’hyperbilirubinémie induite par l’atazanavir (boosté par le ritonavir ou le cobicistat), des recommandations internationales sur l’adaptation des posologies, basée sur les phénotypes prédits CYP2B6 et UGT1A1, respectivement, ont été publiées
- Plusieurs polymorphismes des gènes UGT1A1, ABCG2 et SLC22A2 sont significativement associés à l’exposition et/ou aux troubles neuropsychiatriques des inhibiteurs d’intégrase, plus particulièrement le dolutégravir.
Dans des études animales, les agonistes gamma des récepteurs de l’acide rétinoïque ont montré leur capacité à promouvoir la remyélinisation. Le bexarotène est un agoniste non sélectif des isoformes alpha, bêta et gamma, autorisé pour traiter le lymphome T cutané. Cette étude visait à évaluer la tolérance du bexarotène et son efficacité dans la remyélinisation chez des patients atteints de SEP.