SOURCE : Lorraine Maitrot-Mantelet, Geneviève Plu-Bureau | LA LETTRE DU NEUROLOGUE novembre 2019
Avant toute prescription d’une contraception hormonale, il est indispensable d’interroger les femmes sur l’existence de migraines ainsi que leur type (sans ou avec aura).
L’impact des contraceptions hormonales sur la maladie migraineuse est variable et non forcément prédictible ; il est soumis à des variations interindividuelles.
La migraine sans aura, sans facteur de risque artériel associé, n’est pas une contre-indication à la prescription d’une contraception estroprogestative (COP) chez la femme de moins de 35 ans.
La migraine avec aura est une contre-indication absolue à l’utilisation d’une COP, en raison du risque accru d’AVC ischémique. Les contraceptions progestatives ou non hormonales sont autorisées dans ce contexte. Les signes d’appel qui nécessitent l’arrêt de la COP sont l’augmentation de la fréquence des crises migraineuses, l’augmentation de l’intensité des crises ou l’apparition d’une aura.