SOURCE : Name | HAS 2005
A l’attention des professionnels travaillant sur la mission de CSAPA référent en milieu pénitentiaire.
… Les personnes sortant de prison sont parmi les plus exposées à un risque de rupture de traitement, surtout dans le contexte actuel qui laisse les soignants intra-muros en situation de grande tension (effectifs, tensions internes, demandes croissantes du fait du contexte angoissant) et les intervenants en addictologie (en particulier les CSAPA référents prison à gestion associative) contraints de rester en dehors des murs de la prison.
Nous ne pouvons donc qu’inciter les professionnels des CSAPA référents en milieu pénitentiaire à rester mobilisés pour les personnes dont ils ont habituellement en partie la charge, en participant, même de loin, par le soutien aux équipes intra-muros, aux meilleures conditions de relais de soins à la sortie.
Ainsi et pour ces publics, il est impératif que toute personne sous traitement de substitution aux opiacés sorte avec un document lui permettant de poursuivre ce traitement, sans quoi les risques de rupture de traitement, de recours à des circuits illégaux ou les risques d’overdose seront majorés. Les possibilités de déplacements étant réduites et les permanences de tous les professionnels (à l’intérieur des prisons mais aussi dans les dispositifs spécialisés extérieurs) limitées, il est plus que jamais indispensable que soit remise à toute personne détenue libérable une ordonnance ou à défaut une lettre de liaison ou une attestation de traitement qui pourront être données à la première occasion et que la personne pourra garder dans ses effets personnels ; faute de quoi la continuité des soins sera compromise
