Ils font partie de notre quotidien – et nous oublions parfois qu’ils ne sont pas anodins. Pire, il n’est pas rare que nous nous livrions à quelques « petits arrangements » avec nos ordonnances… Un récent sondage a ainsi montré que trois Français sur dix adaptent, par eux-mêmes, la dose ou la durée des médicaments qui leur ont été prescrits. Une personne sur cinq prend également des doses plus fortes ou plusieurs médicaments en même temps pour soulager plus vite les symptômes.
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L’impact environnemental comme composante du bon usage des médicaments a été souligné. Le mauvais usage des médicaments génère un impact environnemental évitable notamment à la fois par la non-utilisation des médicaments dispensés mais aussi les soins qu’un mésusage peut engendrer. Et il est essentiel d’intégrer cette dimension dans la balance bénéfice-risque des médicaments. La prise en compte de cet impact environnemental confronte la perspective individuelle de l’appréciation du rapport bénéfice-risque à une perspective collective. Ce questionnement éthique est utile pour orienter les choix de prescription, de délivrance, ou d’utilisation des médicaments. L’intégration de l’impact environnemental dans le bon usage des médicaments nécessite la collaboration de l’État, des industriels, des hôpitaux, des professionnels de santé, et des patients.
Chaque acteur a un rôle à jouer dans cette démarche. Le Groupe de Travail Bon usage et Impact environnemental de l’Association Bon Usage du Médicament (ABUM) propose ainsi de comprendre la perception de l’impact environnemental des médicaments chez les patients et proches de patients ainsi que chez les professionnels de santé. Il s’agit d’une première étape, un T0 afin de suivre régulièrement l’évolution de la perception des usagers et des acteurs de la santé quand il s’agit de médicament et d’environnement.
Ils réduisent la durée de séjour aux urgences.
Ils permettent un isolement plus rapide et limitent les risques d’infections nosocomiales.
Ils permettent une prescription plus rapide d’antiviraux.
Leur utilisation peut contribuer à une diminution des coûts.
Les POCT sont des tests de biologie délocalisée sous la responsabilité du laboratoire entraînant des contraintes de mise en place et de formation du personnel des urgences.
Le nombre d’études sur l’impact sur la prise en charge du patient au SAU est limité, très peu sont prospectives et contrôlées.
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📅 mardi 10 septembre 19h-21h
📍 Campus de la Doua, rue Victor Grignard à Villeurbanne (Bât Lederer)
🥞 Soirée de présentation et d’échanges, encas salés & sucrés 😋
➡ Participation gratuite, inscription obligatoire:
L’Association Bon Usage du Médicament développe un réseau local de professionnels de santé et d’innovateurs qui s’engagent en faveur du bon usage du médicament.