Diarrhées du voyageur : diagnostic et thérapeutique

  • La diarrhée du voyageur est la principale pathologie infectieuse au cours et au retour de voyage. Elle survient chez près de 10 à 40 % des voyageurs.
  • Ces diarrhées sont maintenant causées en majorité par les Escherichia coli diarrhogéniques. Ces infections sont le plus souvent bénignes, avec un impact clinique faible.
  • Un traitement antibiotique est indiqué dans les infections sévères et sur terrain à risque.
  • Un syndrome dysentérique est toujours considéré comme une forme sévère qui nécessite un traitement antibiotique.
  • S’il est indiqué, l’azithromycine sera le traitement antibiotique probabiliste recommandé en 1re intention.
  • La prévention repose sur les mesures d’hygiène. Des chimioprophylaxies comme la rifaximine ou l’utilisation du bismuth salicylé sont toujours à l’étude.
Pharmacogénétique des traitements antirétroviraux : état des connaissances

Pharmacogénétique des traitements antirétroviraux : état des connaissances

  • La pharmacogénétique des traitements antirétroviraux (ARV) répond à une démarche de médecine personnalisée des patients vivant avec le VIH, de par l’optimisation posologique des ARV, afin de limiter les effets indésirables tout en préservant une efficacité maximale.
  • Des enzymes et des transporteurs, impliqués dans le métabolisme et le transport des ARV, présentent des polymorphismes génétiques qui contribuent largement à la variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique de ces médicaments.
  • Devant l’incidence de la toxicité neurologique induite par l’éfavirenz et de l’hyperbilirubinémie induite par l’atazanavir (boosté par le ritonavir ou le cobicistat), des recommandations internationales sur l’adaptation des posologies, basée sur les phénotypes prédits CYP2B6 et UGT1A1, respectivement, ont été publiées
  • Plusieurs polymorphismes des gènes UGT1A1, ABCG2 et SLC22A2 sont significativement associés à l’exposition et/ou aux troubles neuropsychiatriques des inhibiteurs d’intégrase, plus particulièrement le dolutégravir.
Métabolisme thyroïdien et traitements antiépileptiques

Métabolisme thyroïdien et traitements antiépileptiques

Dans des études animales, les agonistes gamma des récepteurs de l’acide rétinoïque ont montré leur capacité à promouvoir la remyélinisation. Le bexarotène est un agoniste non sélectif des isoformes alpha, bêta et gamma, autorisé pour traiter le lymphome T cutané. Cette étude visait à évaluer la tolérance du bexarotène et son efficacité dans la remyélinisation chez des patients atteints de SEP.

Le mésusage des médicaments dans la population de mineurs non accompagnés

Le mésusage des médicaments dans la population de mineurs non accompagnés sur la ville de Lyon

Nous avons été interpellées par des partenaires médicosociaux sur des consommations de médicaments par des jeunes mineurs sur l’espace public Lyonnais. Nous avons débuté une étude de terrain, afin d’évaluer la réalité, de définir les modalités et de mesurer l’ampleur du phénomène.

Nouvelle Chronique ABUM : Le numérique qui relie les professionnels (Pharmaradio – 3 juin 2022)

La chronique revient sur la table ronde « Le numérique qui relie les professionnels » organisée lors du Forum ABUM le 18 mai dernier.

Que pensent les patients du numérique ? Le journaliste explique que Bernard Denis, président de l’Union Francophone des Patients Partenaires, parle de « l’analphabétisme » des patients face au langage médical et aux notices de médicaments « réglementaires et abstraites ». Il ajoute qu’un patient « à qui on explique comment les médicaments marchent, est plus à même d’accepter et de suivre ses traitements ». C’est la raison de la création du premier Diplôme Universitaire du Patient Partenaire par l’UFPP ainsi que de la création des premières vidéos co-construites avec l’ANSM sur le Médicament, ce qu’il est et son usage, qui vont être diffusées pour le grand public.

Il précise que « « le coût du milliard d’euros causé par le mésusage des médicaments pourrait être réduit par le patient lui-même ».

William Rolland, coordinateur au Snitem, confirme l’explosion technologique et évoque « la révolution qui transforme le matériel en e-matériel et le logiciel en Dispositif Médical ». « Nous ne sommes plus dans le monde du gadget et il faut prouver que si la santé est un bien de consommation, les pré requis de qualité, d’utilité, d’efficacité doivent être à la hauteur des exigences vis-à-vis des médicaments. »

Source : https://www.pharmaradio.fr/podcast/pharmanews-de-gilles-brault-scaillet/les-pharmanews-de-gilles-brault-scaillet-10025

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