L’augmentation de la prévalence des résistances bactériennes initialement observée à l’hôpital s’est étendue depuis plusieurs années au secteur de la ville. Il est marqué par l’apparition de nouveaux mécanismes de résistances impactant plusieurs molécules au sein d’une même classe thérapeutique et conduisant à l’apparition de bactéries dites multirésistantes (BMR). Il est désormais usuel d’identifier ces souches sur des prélèvements réalisés dans un contexte de pathologies infectieuses communautaires lors d’une prise en charge ambulatoire en médecine de ville.
Les principaux leviers afin de réduire le volume de consommation des antibiotiques ou diminuer la pression de sélection de résistance sur le microbiote sans nuire à la qualité de prise en charge des patients sont les suivants :
– Ne pas prescrire en l’absence d’indication (infections virales, pathologies non infectieuses)
– Réduire la durée des traitements
– A efficacité équivalente choisir les molécules à spectre le plus étroit.
L’antibiothérapie peut générer des complications (infections à clostridium difficile) ou des évènements indésirables parfois graves.
Les prescripteurs doivent être attentifs à l’apparition de ces évènements et adapter leur choix thérapeutique à chaque profil de patient pour en limiter leur incidence.

 

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Organisme DPC : CEFORMED
Professions visées : Médecin
Format de la formation : mixte
Référence de la formation : 76292100015

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