Contexte, résumé :
Les pathologies endocriniennes sont fréquentes , en particulier celles touchant la thyroïde (2% des hommes et 3% des femmes pour les hypothyroïdies frustes , source HAS 2007 ; personnes traitées par lévothyroxine en octobre 2007 au nombre de 2.6 millions en France ; près de 2% de la population atteint d’hyperthyroïdie, mise à jour HAS sur la pertinence des soins des hypothyroidies HAS mars 2019) ;de même, les syndromes liées à la ménopause touchent 400 000 femmes par an ; le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), source d’infertilité se retrouve chez 12 à 18% des femmes ( critères de Rotterdam, Journal of Pediatric Healthcare 2009).De plus, la présence dans notre environnement de perturbateurs endocriniens entraîne une augmentation des maladies endocriniennes (pubertés précoces, infertilité, cancers hormonaux dépendants ) à tel point que l’évaluation des risques qui leur sont liés est devenue un enjeu de santé publique dès 2014 (dont la mise en œuvre fait partie du 3 ème plan santé et environnement PNSE3- Solidarité Santé.Gouv janvier 2019).Les molécules qualifiées de perturbateurs endocriniens sont en augmentation et leur présence est ubiquitaire dans l’environnement. Leurs effets sur la santé humaine sont encore mal connus.
Également à spécifier qu’ un consensus de la Société Française d’Endocrinologie notifie la nécessité d’information et de suivi des effets secondaires de certains traitements anticancéreux (notamment d’immunothérapie et accessible en pharmacie de ville), capables d’interagir avec le système hormonal avec un impact sur les fonctions hypophysaires, thyroïdiennes ou surrénaliennes. Enfin, 16% des HTA (Hypertension artérielle) sont le fait d’hyperaldostéronisme (SFE 2016).
Aussi, ce programme intégré, permet aux professionnels de santé de jouer un rôle de premier ordre pour optimiser la prise en charge des patients souffrant de pathologies endocriniennes, pour informer et éduquer le patient et son entourage des divers protocoles thérapeutiques en leur permettant de remplir pleinement leur rôle de dimension de santé publique , en réévaluant régulièrement l’observance du traitement
et en réalisant sa surveillance afin de dépister d’éventuelles complications ou surdosage.

Ce programme intégré a donc pour objectif de :
• Sensibiliser les professionnels concernés à l’importance de la iatrogénie lors de la prise en charge des pathologies endocriniennes et du bon usage des protocoles thérapeutiques, notamment lors des PMA et des sevrages des corticothérapies au long cours ; les informer des médicaments susceptibles d’interagir avec les systèmes endocriniens, tels les immunothérapies utilisés lors des cancers.
• Inciter à la communication interprofessionnelle lors de la prise en charge des protocoles de traitements susceptibles d’agir sur les axes endocriniens.
• Faciliter le repérage des situations à risques qu’il conviendra de mettre en exergue afin d’améliorer sa pratique.

Public visé : Infirmier, préparateur en pharmacie, pharmacien
La construction du parcours pédagogique, de messages de pertinence et d’outils, assortis d’indicateurs de résultats a été mise en place pour assurer une qualité et une sécurité des soins.
Il est essentiel de doter les professionnels de santé d’outils de synthèse et de repérage en vue de l’amélioration des pratiques en s’appuyant sur les recommandations de la HAS et sur les indicateurs développés par la CNAM.
Les professionnels concernés par les traitements et protocoles des pathologies chroniques endocriniennes ou PMA, qui doivent être sensibilisés aux situations à risque iatrogénique en vue d’éducation thérapeutique auprès du malade et de son entourage, sont les pharmaciens infirmiers et préparateurs en pharmacie.
Les objectifs sont de formaliser un dialogue autour du patient et de ses médicaments, éventuellement d’établir un process de communication entre les professionnels de santé impliqués.

Ce programme intégré a donc pour objectif :
– de transmettre les dernières recommandations du bon usage du médicament nécessaires à la prise en charge des situations , des médicaments ou pathologies interagissant avec axes endocriniens (dont les perturbateurs endocriniens)
– d’évaluer et d’améliorer la qualité et la pertinence de la prise en charge des patients sous traitements au long cours dans les pathologies endocriniennes ou suivant une hormonothérapie ou un processus de PMA(actions d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins).

Objectifs : FC : A l’issue de ce programme intégré, le professionnel de santé sera capable :
• D’analyser collectivement la prise en charge de patients souffrant de pathologies endocriniennes ou de patients traités par médicaments d’hormonothérapie, afin de mettre en place les mesures correctives en présentant le cas clinique choisi à l’ensemble des participants au groupe.
• D’identifier les difficultés rencontrées et les démarches entreprises notamment en termes de prévention et de prise en charge

Informations sur la formation DPC :

Référence de l’action : 94662200026
Sigle ODPC : EVIMERIA
Identifiant ODPC : 9466
Profession(s) visée(s) : Infirmier,Pharmacien,Préparateur en pharmacie
Type d’action : Evaluation des pratiques professionnelles,Formation continue
Format de l’action : Présentiel
Prix de vente en € : 799,96 €
Effectif Maximum par Session : 20

Consultez et trouvez votre formation DPC sur le site officiel de l’Agence nationale du Développement Professionnel Continu

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