Résumé
Le bon usage des médicaments représente un enjeu de santé publique majeur.
Les accidents liés à un mauvais usage du médicament occasionnent chaque année plus de 10.000 décès, dont 7 500 chez les plus de 65 ans. Ils sont la cause de plus de 130 000 hospitalisations et près de 1,3 millions de journées d’hospitalisations. Alors que dans 45 à 70 % des cas ces accidents seraient évitables.
Au sein de la population, les personnes âgées sont tout particulièrement vulnérables : 30% des hospitalisations, au-delà de 80 ans, sont liées à un mauvais usage des médicaments.
Parmi ces prescriptions, celle des psychotropes est particulièrement soulignée, depuis les années 1990, de nombreux travaux ont souligné le niveau élevé de la consommation de médicaments psychotropes des français, en particulier des anxiolytiques et des hypnotiques, principalement représentés par les benzodiazépines. Si une décroissance continue semble amorcée depuis 2012, « cette diminution reste modeste et le nombre de Français consommant des benzodiazépines est encore trop élevé, en particulier dans la population âgée », explique l’ANSM.
Le traitement par les benzodiazépines est indispensable pour de nombreux patients mais présente aussi des risques. Ces effets sont accrus chez le sujet âgé.
L’usage de benzodiazépines expose également à un risque de dépendance psychique et physique qui s’accompagne d’un syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement.
D’autre part, les troubles du sommeil sont un motif fréquent de consultation, touchant 19 % de la population française de façon occasionnelle.
Le recours aux hypnotiques doit être une décision réfléchie et réévaluée régulièrement du fait des conséquences en termes d’accoutumance et dépendance, risque d’effets indésirables et couts induits.
L’importance de la consommation de benzodiazépines en France et les risques qui leur sont liés ont conduit les autorités sanitaires à mettre en place des mesures visant à favoriser leur bon usage. Ces mesures sont axées sur l’amélioration de l’information des professionnels de santé et des patients, l’encadrement de la prescription et de la délivrance, la prévention du risque d’abus et d’usage détourné et la surveillance par les réseaux de vigilance sanitaire.
Ce DPC entre dans les orientations de « Ma Santé 2022 » qui fait de la qualité et de la pertinence des soins, un des cinq chantiers prioritaires de la stratégie de transformation de notre système de santé
Objectifs
Objectifs généraux
• Appréhender l’impact médical et économique du mauvais usage des hypnotiques
• Optimiser l’utilisation des benzodiazépines
• Evaluer la sévérité de l’insomnie, et ses répercussions sur l’état physique et psychique du patient afin d’évaluer la pertinence de la prescription ou de la non prescription des benzodiazépines.
• Proposer des aides à l’arrêt des benzodiazépines y compris pour les patients attachés à leurs médicaments
Objectifs pédagogiques
• Identifier les mécanismes d’action des hypnotiques benzodiazépiniques
• Appréhender les effets pharmacologiques, les effets thérapeutiques et les indications des benzodiazépines et apparentés.
• Utilisation des outils existants adaptés aux situations particulières des troubles du sommeil (DSM5, grilles d’analyse des pratiques, grille de sommeil, ROSP…)
• Identifier les moyens thérapeutiques médicamenteux et non médicamenteux alternatifs
Description synthétique des composantes
La totalité de notre action se déroule à distance par l’intermédiaire de notre outil d’E-Learning Spot LMS
1. Phase évaluation représentée par un audit clinique ciblé
2. Phase formation présentielle avec un expert psychiatre comprenant une présentation et une phase questions réponses
Informations sur la formation DPC :
Référence de l’action : 36472200029
Sigle ODPC : AGASTYA SAS
Identifiant ODPC : 3647
Profession(s) visée(s) : Médecin
Type d’action : Evaluation des pratiques professionnelles,Formation continue
Format de l’action : Non présentiel
Prix de vente en € : 522,00 €
Effectif Maximum par Session : 200
Consultez et trouvez votre formation DPC sur le site officiel de l’Agence nationale du Développement Professionnel Continu