Le traitement anticoagulant oral, que ce soient les antivitamines K (AVK) ou les anticoagulants oraux directs (AOD), génère fréquemment des polémiques et idées reçues souvent erronées. Ces traitements sauvent pourtant des milliers de vies chaque année. Ils nécessitent toutefois de bonnes connaissances pharmacologiques et une solide éducation du patient pour assurer un usage en toute sécurité.
Ces classes médicamenteuses sont amenées à se développer encore avec le vieillissement de la population. Les anticoagulants ancestraux que sont les antivitamine K exposent à une iatrogénie élevée mais connue et bien mesurée, tandis que les nouveaux anticoagulants oraux, plus simples à prescrire et à dispenser, ne doivent pas faire oublier qu’ils entrainent, tout comme les AVK, des risques hémorragiques liés à leur mode d’action même. L’absence de surveillance expose à un risque de banalisation du risque hémorragique pourtant bien réel et majoré dans certaines situations à risque.
L’attention des professionnels de santé est attirée sur le fait que le rapport bénéfice/risque positif des anticoagulants, toutes classes confondues, est conditionné par leur bon usage, c’est-à-dire :
? Une très bonne connaissance et le strict respect par les prescripteurs des conditions d’utilisation des AMM de ces médicaments (indications, posologies, schéma d’administration, durées de traitement, contre-indications et précautions d’emploi, prise en compte des interactions médicamenteuses, etc.)
? Le respect des recommandations de bon usage de la Haute autorité de santé (HAS)
? Un usage adapté à chaque patient et la surveillance en cours de traitement avec réévaluation régulière de la tolérance et de l’efficacité
? Une coordination optimale du parcours de soins
? Une bonne adhésion des patients (information, observance, éducation thérapeutique).

Les instances de santé ont développé, depuis longtemps, de nombreux outils de prévention et d’éducation du patient, sans pour autant arriver à « sécuriser » cette classe. Aujourd’hui, on se tourne vers le pharmacien, qui devient le garant de la prévention de la iatrogénie liée à cette classe, grâce à la mise en place des « entretiens pharmaceutiques des patients sous anticoagulants » (2013 pour les AVK, 2016 pour les AOD) et des « bilans partagés de médication » (2018).
L’objectif de cette formation en classe virtuelle en groupe est de vous donner toutes les clés pour informer et accompagner ces patients sous anticoagulants, afin d’éviter hospitalisation et mortalité évitable.
Ce programme de formation de 7h est divisé en 6 modules :
1. Problématique et poids économique et humain
2. Indications et durée des traitements
3. Risques des anticoagulants
4. Bon usage des AVK
5. Bon usage des AOD
6. Communication avec les autres professionnels de santé, à travers notamment les entretiens pharmaceutiques anticoagulants et les bilans partagés de médication

Les nombreux outils pédagogiques mis à votre disposition et les nombreuses vidéos de simulation au comptoir vous permettront d’appliquer facilement ce programme dans votre pratique quotidienne.

Informations sur la formation DPC :

Référence de l’action : 11022200040
Sigle ODPC : PRINCIPE ACTIF
Identifiant ODPC : 1102
Profession(s) visée(s) : Pharmacien,Préparateur en pharmacie
Type d’action : Formation continue
Format de l’action : Classe virtuelle
Prix de vente en € : 399,98 €
Effectif Maximum par Session : 25

Consultez et trouvez votre formation DPC sur le site officiel de l’Agence nationale du Développement Professionnel Continu

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